E3-J12

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de Gabas à La corniche des Athas Dimanche 29 juillet 2007, nous quittons Gabas à 7h00 aprés avoir passé une nuit calme et réparatrice sur notre lieu de bivouac. Malgré les difficultés de la veille, nous nous sentons en bonne forme fin prêts à affronter l'ascension de la hourquette d'Arre. Le ciel est encore bleu et les sommets environnants n’ont pas pris encore leur bain de soleil. Une petite fraîcheur matinale se fait sentir. 3…,2…, 1 et c’est parti. Un rapide passage par Gabas où il n’y a pas âme qui vive, passage à proximité du gîte d’étape où nous aurions pu aussi planter la tente, ravitaillement en eau. Nous y sommes bien, nous voilà à nouveau plongés dans le bain!			"montée vers la corniche des Athas"
		"attention à la chute sur la corniche" "passage délicat"	"progression avec main courante"

	de  la corniche des Athas en direction de la hourquette d'Arre Le passage de la corniche des Athas, bien que signalé comme un passage délicat, ne nous pose pas de problème particulier. Une main courante assure le randonneur de ne pas tomber dans le vide. Nous progressons dans une immense forêt sombre. Tantôt montant, tantôt descendant, le chemin serpente à travers bois puis fini par monter très fort sur un antique sentier empierré qui débouche en lisière supérieure de la forêt.

"tout là haut, la hourquette perchée à 2465m"	montée à la hourquette d'Arre Le soleil est ardent et le fond de l’air commence à être de plus en plus chaud. Le chemin suit alors les courbes de niveau, longe la montagne sur son flanc Sud jusqu’à la Hourquette d’Arre. Le panorama y est magnifique, nous dominons l’immense plaine sauvage du Soussouéou au fond de laquelle coule un gave. En face de nous se dresse, impressionnante et lointaine,  la hourquette d’Arre. Derrière nous, le massif de la station de ski d’Artouste s'éloigne peu à peu. Régulièrement, nous entendons, au loin, le bruit de son petit train qui serpente timidement le long de la montagne. C’est dans ce magnifique endroit que nous décidons de faire notre pause repas et sieste. Nous observons, ici, une biodiversité incroyable ! Impossible de dénombrer précisément le nombre de plantes, de fleurs et d’insectes vivants à cet endroit. Pas le temps de rêver ! En route pour la montée finale de la hourquette. Tranquillement, avec prudence, en buvant régulièrement nous prenons de la hauteur.
"suivre la marquage..."	"plaine sauvage du Soussouéou"	"Joubarbe des toits" "De l'eau!..."

de la hourquette d'Arre  au Lac d'Anglas Il fait chaud, sous nos pieds, les éboulis sont parfois instables mais nous finissons par arriver au col sans trop de difficulté. En haut, nous découvrons notre prochain terrain de « jeu ». Après une pause au col, nous décidons de progresser vers le lac d’Anglas. Bien que descendant jusqu’à Gourette (terme de notre journée), le chemin est encore très long et il ne faut pas trop traîner la « patte ». Le plus difficile est, maintenant, de gérer les difficultés techniques de la descente avec des organismes marqués par les efforts fournis depuis le matin. La chute est vite arrivée, nous le savons, alors nous faisons attention! Parfois la vigilance baisse, l’esprit vagabonde et là, il n’y rien de plus pénible que de se sentir trébucher à la limite de la chute. "Bon sang que tu es nul, tu ne peux pas faire gaffe?" se dit-on!

"le lac et la mine de fer perchés à 2068m"	du Lac d'Anglas à Gourette Nous arrivons au lac d’Anglas qui a été dans le temps un lieu d’exploitation et d'extraction du fer. Aujourd’hui abandonnées, les mines du lac ne sont plus que l'ombre d'elles-même. Le  théâtre des souffrances humaines qu'elles ont du être, nous permet de relativiser notre état de fatigue! Nous croisons beaucoup de randonneurs venus de la station de Gourette, qui, comme nous, découvrent les lieux.

Bivouac à Gourette Sur les hauteurs de Gourette, nous trouvons un lieu de bivouac inespéré à l’écart du chemin. Nous étions inquiets car il n’est pas facile de trouver un lieu un peu sauvage et plat où planter la tente (près d’une station de sport d’hiver). De l'endroit, nous dominons la station qui peu à peu disparaît dans la pénombre du couchant. Nous n’aurons pas l’occasion de la voir éclairée de nuit nos organismes ayant, en effet, décidés de disjoncter précisément à 21h00 (dernière fois que j’ai regardé ma montre avant de plonger!!). Nous commençons juste à prendre le rythme : levés tôt, couchés tôt.			"faute de photo du bivouac, une petite carte postale!"