E4-J18
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Du lac d’Aumar au col d’Estoudou Au matin du dimanche 3 août 2008, la rosée orne la nature environnante, et la fraîcheur matinale enveloppe le monde d'une étreinte apaisante. Nous ouvrons les yeux à 5h30, et nous sommes accueillis par un ciel éclairci qui promet une belle journée. La journée commence avec le spectacle mémorable du lever du soleil sur le massif du Néouvielle, un tableau vivant où les premiers rayons transforment la roche en toile peinte de reflets rosés. Nous levons le camp en silence, l’air pur du matin remplissant nos poumons, l’ambiance paisible du lac d’Aumar nous invitant à la contemplation. La montée vers le col d’Estoudou débute en douceur, avec une progression mesurée à l’ombre protectrice de la montagne, nous préservant des ardeurs du soleil naissant. |
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Du col d’Estoudou au lac de l’Oule Nous débutons une descente harmonieuse, nous enfonçant au cœur d’une sylve de pins, où le silence n’est rompu que par le chant des oiseaux et le froissement des aiguilles sous nos pas. Le sentier s'incline fortement en direction du lac de l’Oule, demandant prudence et concentration. Une descente abrupte réclame chaque once d’équilibre et d'attention; une glissade imprudente et Nico découvre rapidement la dureté du sol, son genou heurtant la terre. Ce n’est, fort heureusement, rien de plus qu’un petit avertissement de la montagne. |
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Du lac de l’Oule au col de Portet Après avoir exploré brièvement le lac inférieur du Bastan, situé à 600m hors du GR, nous empruntons un sentier sinueux, traversant des prairies en douce inclinaison, nous guidant graduellement vers le col de Portet. Subitement, le décor change, nous voilà immergés dans le cœur de la station de ski d’Espiaube. Les remontées mécaniques se dressent, tels des géants d'acier, altérant l'harmonie de la montagne, défigurant ses flancs verdoyants et sereins. Le paysage, autrefois immaculé, paraît blessé, l’atmosphère devient oppressante sous une chaleur de plus en plus accablante. Notre unique souhait devient alors de quitter ce lieu perturbé au plus vite et de plonger dans la descente vers Bourisp (St-Lary-Soulan). |
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Au col de Portet La foule est dense et le stationnement au col de Portet est saturé de véhicules, rendant le lieu peu agréable et le séjour en ces lieux, fastidieux. Nous nous mettons en quête d’un refuge ombragé et, fort heureusement, dénichons un coin discret où nous pouvons déjeuner en paix. Un peu plus loin, nous repérons une cabane de station. Bien que l'ombre y soit parcimonieuse, nos options sont limitées et nous accueillons ce havre avec résignation. |
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Du col de Portet à Bourisp La descente vers Bourisp s'étire en longueur. La première phase de notre trajet nous emmène à travers un chemin qui dévale doucement des prairies verdoyantes et inondées de soleil. La seconde, en revanche, se caractérise par un sentier abrupt plongé dans l'ombre d'épais bosquets. |
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Nuit au camping de Bourisp De retour à notre campement, nous érigeons promptement notre tente avant de nous précipiter vers les douches, en quête de la fraîcheur bienfaisante de l'eau. En ce lieu peuplé principalement de mobiles-homes, nous devenons rapidement le centre de toutes les attentions! "- Maurice, regarde donc ces deux randonneurs là-bas ! Comment parviennent-ils à transporter autant de choses dans leurs sacs ?" murmure-t-on autour de nous. |
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