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"Au petit matin le temps est incertain"	De la cabane d’Artiguessans (km 111) à Fos (km 117) Ce jeudi 7 août 2008, nous nous éveillons avec un léger retard à la cabane d'Artiguessans. Avant de partir, nous adressons un adieu amical à nos compagnons nocturnes, les loirs, leur laissant quelques céréales en guise de remerciement pour avoir respecté notre sommeil. Bien que le ciel soit voilé, les rayons du soleil matinal parviennent à percer, illuminant notre départ. La descente vers Fos est longue, nous menant à travers une vaste forêt de sapins. Une dénivellation de 1000 mètres plus bas, les signes de la civilisation se font de plus en plus évidents. Malheureusement, le sentier vers Fos jouxte une route assez fréquentée, gâchant quelque peu la sérénité de notre marche. Finalement, nous atteignons Fos en fin de matinée, où une pause gourmande s'impose : nous faisons le plein de pain frais et de chocolatines. Pour résoudre le problème des clés égarées, Nico a prévu un rendez-vous avec Stéphanie dans le village voisin de Melles en début d'après-midi. Pour l'instant, il n'y a pas d'urgence, nous profitons simplement de l'instant présent.
"longue descente boisée vers la vallée"	"horrible chemin menant à Fos!"	"La nuit ne fut pas réparatrice"

De Fos à Melles Le ciel se couvre progressivement. En chemin vers Melles, nous décidons de marquer une pause pour nous rafraîchir, laver quelques-uns de nos équipements et déguster un bon repas. Pour égayer cette pause, nous improvisons quelques jeux insolites pour tromper l'ennui. Lorsque nous atteignons Melles, il est déjà passé 14h00. L'atmosphère est lourde, présageant une pluie imminente. Sur la place de l'église, nous nous installons en attendant Stéphanie. Le temps passe lentement, mais Stéphanie fait son apparition à 14h30, avec la compagnie inattendue de son frère. En signe de gratitude pour leur déplacement de plus de six heures pour nous aider, nous les convions à partager un verre dans l'auberge du coin. Une fois les remerciements échangés, à 15h00, nous reprenons la route, prêts pour la suite de notre aventure !			"sur le pont de Fos"
	"comment tuer le temps parfois!!"	"Pause mérité à Melles"	"superbe petit bourg de Melles"

"rappelons nous le tappage médiatique de Melles!!"	de Melles à « Labach » Guidés par les recommandations du propriétaire de l’auberge locale et munis de notre carte, nous choisissons de monter notre campement à Labach, à environ 5 kilomètres de Melles. Les terrains plats se font rares dans cette région, mais nous espérons dénicher un coin idéal pour bivouaquer. Alors que nous avançons, les premières gouttes de pluie se font sentir. Nous suivons une étroite route asphaltée qui serpente le flanc de la montagne. Sur notre chemin, d'anciennes granges se dessinent, certaines laissées à l'abandon, évoquant des histoires d'antan.

Bivouac à « Labach » Au creux d'une descente isolée, hors du sentier balisé, le lieu-dit "Labach" nous mène aux rives du gave de Maudan. La pluie persistante, froide et drue, nous contraint à nous couvrir de nos ponchos. Un regard incertain balaie les alentours alors que nous sondons l'endroit à la recherche d'un site plat pour établir notre camp. Les échanges sont hésitants : "Là, peut-être ?" "Mouais, pas vraiment convaincant." "Viens voir ici, c'est mieux !" "Pas sûr, mais allons-y." Contre toute attente, notre quête aboutit à un ancien chemin, presque oublié, suffisamment ombragé par la végétation épaisse alentour. Sans perdre de temps, nous érigeons notre tente, la première priorité étant de protéger nos affaires des éléments. La nature, malgré son hostilité apparente, nous offre un avantage inespéré : le sous-bois regorge de bois mort encore sec en profondeur. Les arbres, denses, transforment les torrents de pluie en de légères gouttelettes. C'est décidé : ce soir, nous aurons droit à un feu chaleureux ! Nous profitons de cette chaleur pour laver et sécher quelques vêtements. Dans cette ambiance, la nature se révèle à la fois capricieuse et bienveillante, et nous nous sentons parfaitement en harmonie avec elle.			"Un bivouac trés humide"
		"Opération lessive malgré la pluie qui tombe mais qui..."	"... n'aura pas raison de notre feu!"